OSEZ ÊTRE DIFFÉRENT !

(Deuxième chapitre)

Qui est donc cet homme ?

 

Il vint sur Terre sous la forme d’un petit bébé innocent et sans défense, mis au monde par une humble jeune fille qui conçut l’enfant miraculeusement, sans avoir jamais eu de rapports avec un homme. En fait, la nouvelle de sa grossesse était si choquante que son fiancé faillit rompre leurs fiançailles et annuler leur mariage. Il fallut rien de moins que l’intervention d’un être céleste puissant pour le persuader de la prendre pour épouse et d’élever cet enfant pas comme les autres.

         Bien qu’Il fût destiné à être roi — et même le Roi des rois — Il ne vit pas le jour dans un palais, sous les regards d’une cour prestigieuse. Bien au contraire, Il naquit sur le sol crasseux d’une étable, emmailloté de chiffons, entre un  bœuf et un âne, avec pour tout berceau une simple mangeoire.

         Sa naissance ne donna lieu à aucune célébration, aucune solennité de la part des institutions et des gouvernements de l’époque. Mais cette nuit-là, sur une colline avoisinante, un petit groupe de bergers dépenaillés furent frappés de stupeur lorsqu’une lumière éblouissante jaillit au-dessus d’eux dans le ciel étoilé, et qu’une nuée d’anges remplit la nuit de leurs chants et de leur déclaration céleste : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! Car aujourd’hui un sauveur vous est né : c’est le Messie, le Seigneur ! »

         Loin de là, en Orient, un autre messager apparut dans le ciel. Une étoile brillante capta l’attention de plusieurs rois mages qui interprétèrent sa signification et se mirent en route pour la suivre. Celle-ci les conduisit, à travers des milliers de kilomètres de désert, jusqu’à la petite ville de Bethléem, où ils trouvèrent le jeune enfant et L’honorèrent en Lui offrant leurs précieux cadeaux.

Son père terrestre était un humble charpentier, avec lequel il vécut et travailla. Il se conforma à notre mode de vie, à nos coutumes, à notre langue, de façon à pouvoir nous comprendre et nous aimer, pour être à même de communiquer avec nous au niveau de notre compréhension humaine si limitée. Il apprit à aimer le genre humain. Il vit notre souffrance et eut compassion de nous. Il ne souhaitait pas seulement guérir nos corps brisés et malades, mais Il avait à cœur de sauver nos esprits immortels.

 

Le moment venu, Il commença l’œuvre de Sa vie. Il faisait le bien partout où Il allait : Il guérissait les malades, aimait les enfants, consolait les cœurs affligés, fortifiait les corps fatigués, et sauvait quiconque croyait en Lui. Il ne se contenta pas de prêcher Son message, Il le vécut parmi nous. Il ne se contenta pas de répondre aux besoins spirituels des hommes, Il passa une bonne partie de Son temps à satisfaire leurs besoins physiques et matériels, en les guérissant miraculeusement lorsqu’ils étaient malades, en leur donnant à manger quand ils avaient faim ; et en toutes circonstances, Il partageait Sa vie et Son amour !

         Sa religion était d’une grande simplicité, si simple que, pour la comprendre, disait-Il, on doit devenir comme un petit enfant. Il n’imposait à personne d’aller au temple, à la synagogue ou à l’église pour adorer Dieu. Il ne préconisait pas de cérémonie religieuse compliquée, ni l’observance de règles rigides. Il se contentait de prêcher l’amour et de manifester cet amour pour amener les enfants de Dieu au vrai Royaume de Dieu — où il n’y a pas d’autres lois que : « Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur » et « aime ton prochain comme toi-même. »

 

Il ne fréquentait guère ces hypocrites prétentieux et richement vêtus qu’étaient les dirigeants religieux de l’époque. Sauf quand ils Le provoquaient par leurs critiques. Alors Il les dénonçait publiquement en les traitant, comme ils le méritaient, « d’aveugles qui conduisent d’autres aveugles »[1]. Un jour, Il n’hésita pas à les comparer à « des tombeaux crépis de blanc qui sont beaux et propres au-dehors, mais à l’intérieur desquels il n’y a qu’ossements de cadavres et pourriture ! »[2]

 

Il était bien plus qu’un réformateur religieux : c’était un révolutionnaire ! Il refusa de pactiser avec le système religieux corrompu, mais poursuivit Sa mission en dehors des sentiers battus. Il s’adressait aux pauvres et aux gens du commun, dont la plupart avaient depuis longtemps abandonné la religion traditionnelle, et s’étaient vus abandonnés par elle.

D’ailleurs, on ne Le vit jamais faire irruption dans un bar, le fouet à la main, pour casser les bouteilles et expulser le barman. Ni dans une maison close pour molester les pauvres filles, renverser leurs lits et défenestrer leurs clients. Par contre, Il accusa les responsables religieux de l’époque d’avoir fait du temple, qui était censé être une maison de prières, une caverne de voleurs ! À deux reprises, s’étant confectionné un fouet, Il fit irruption dans le Temple, renversa les tables des changeurs qui n’étaient là que pour l’appât du gain, répandit leur argent et les chassa !

         Sans le moindre souci pour Sa réputation, Il se lia d’amitié avec des ivrognes, des prostituées, des percepteurs d’impôt et des pécheurs — bref, avec tous les laissés-pour-compte et le rebut de la société. Il leur fit même cette promesse qu’ils entreraient dans le Royaume des Cieux avant les gens soi-disant bien, les dirigeants religieux hypocrites qui Le méprisaient et qui rejetaient Son simple message d’amour. Son amour et Son ascendant étaient si forts, et Sa personne suscitait une telle foi parmi ceux qui cherchaient la vérité, que nombre d’entre eux n’hésitèrent pas à renoncer à tout sur-le-champ pour Le suivre !

 

Un jour, alors qu’Il traversait un grand lac en compagnie de Ses disciples, une tempête se leva, qui menaçait de faire chavirer leur embarcation. Il commanda au vent et aux vagues de se calmer. Et immédiatement, il se fit un grand calme. Saisis d’étonnement devant cette extraordinaire démonstration de puissance, Ses disciples s’exclamèrent : « Qui est donc cet homme pour que même le vent et le lac lui obéissent ? »[3]

         Au cours de Son ministère, Il rendit la vue aux aveugles et l’ouïe aux sourds,  Il guérit les lépreux et ressuscita les morts ! En fait, Il faisait des choses tellement merveilleuses qu’un responsable de l’Église établie — laquelle était Son ennemi juré — ne put s’empêcher de s’exclamer : « Nous savons que c’est Dieu qui T’a envoyé…car personne ne saurait accomplir les signes miraculeux que Tu fais si Dieu n’était pas avec lui ». [4]

 

Au fur et à mesure que se propageait Son message d’amour et que se multipliaient Ses disciples, les chefs de la religion traditionnelle, envieux et jaloux, se rendaient compte que ce charpentier, venu de nulle part, devenait une terrible menace ! En effet, Sa simple doctrine d’amour anéantissait tout leur système religieux en libérant le peuple de la mainmise et du contrôle des prêtres.

         En fin de compte, ces puissants ennemis religieux Le firent arrêter et comparaître en jugement, sous le faux prétexte de menées subversives et d’atteinte à la sûreté de l’état. Et, bien qu’il L’ait trouvé innocent, le gouverneur romain dut céder aux pressions des pontifes qui exigeaient Son exécution.

Juste avant Son arrestation, cet Homme, Jésus-Christ, avait déclaré : « Sans la permission de Mon Père, ils ne pourraient pas Me toucher ! Penses-tu que je ne pourrais pas faire appel à Mon Père ? À l’instant même, Il  enverrait des milliers d’anges à Mon secours ! » Néanmoins, Il fit le choix de mourir pour nous sauver, vous et moi ! Personne ne Lui ôta la vie, Il l’offrit de Son  plein gré.

         Pourtant, Sa mort ne suffit pas à satisfaire Ses ennemis jaloux ! Voulant s’assurer que Ses disciples ne viendraient pas dérober Son corps pour ensuite prétendre qu’Il était revenu à la vie, ils placèrent un énorme rocher devant l’entrée de Sa sépulture et y postèrent des soldats romains pour monter la garde. Précaution qui s’avéra d’ailleurs tout à fait inutile, puisque ces mêmes gardes devinrent les témoins du plus grand de tous les miracles. Trois jours après que Sa dépouille mortelle eut été déposée dans cette tombe, Jésus ressuscitait d’entre les morts, en vainqueur éternel de la mort et de l’enfer !

Même la mort ne parvint pas à mettre un terme à Son œuvre et Ses paroles ! Il ressuscita pour conduire Sa petite bande de disciples à la victoire finale – ils finirent par renverser l’Empire romain grâce à l’amour et la puissance de l’Évangile ! Tel un formidable raz-de-marée recouvrant la Terre, l’amour de Dieu engloutit Ses ennemis jaloux, qui sombrèrent dans la mort et dans l’oubli, exactement comme Il l’avait prédit !

 

Depuis cet événement miraculeux qui eut lieu il y a près de 2000 ans, ce même Jésus-Christ a contribué plus que quiconque à changer le cours de l’histoire, de la civilisation et de la condition humaine — plus que tout autre dirigeant, groupe, gouvernement ou empire ! Il a sauvé des milliards d’hommes et de femmes d’une mort terrifiante et sans espoir, et a apporté la vie éternelle et l’amour de Dieu à tous ceux qui invoquent Son nom.

Cet homme, Jésus-Christ, n’est pas un simple philosophe, un maître, un rabbin, un gourou ou même un prophète. Il est le Fils de Dieu !

Dieu, le Grand Créateur, est un Esprit tout-puissant, qui sait tout, qui se trouve partout et en tout. Il dépasse de loin les limites de notre compréhension. C’est pourquoi Il a envoyé Jésus sous la forme d’un homme qui pourrait se manifester à nous et nous amener à Lui. S’il est vrai que de nombreux philosophes ont parlé de l’amour et de Dieu, Jésus, quant à Lui, est l’amour, et Il est Dieu ! Lui seul est mort et ressuscité pour les péchés du monde. Il est un être à part, Il est le seul Sauveur. D’ailleurs, ne disait-Il pas : « Moi, Je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par Moi ! » [5]

 

Avez-vous déjà accueilli Jésus dans votre vie ? Si vous ne l’avez jamais fait, arrêtez-vous une minute, à l’instant même,  et demandez-Lui d’entrer dans votre cœur en récitant cette simple prière. Il vous suffit de la faire sincèrement et Il viendra pour toujours et ne vous quittera jamais :

Jésus, j’ai besoin de Toi. Je n’arrive pas à me débrouiller tout seul : je n’ai pas l’amour ni la patience qu’il me faudrait, je me sens perdu bien souvent, et parfois j’ai l’impression de gâcher ma vie, car je ne sais pas trop comment la vivre bien. Merci de m’aimer en dépit de toutes mes fautes et mes faiblesses, au point même que Tu as donné Ta vie pour moi !

Je te demande d’entrer dans mon cœur, que je puisse vivre avec Toi pour toujours, et que Tu m’apprennes à T’aimer et à aimer les autres.

 

 

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[1] Matthieu 15:14

[2] Matthieu 23:27

[3] Marc 4:41

[4] Jean 3:2

[5] Jean 14:6, Darby